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Le curcuma, votre allié anti-oxydant

Une saveur délicatement musquée, une couleur orangée et un prix mini : cette épice relève tous nos petits plats. Mais ce n’est pas tout. Mis en lumière ces dernières années grâce à ses formidables pouvoirs antioxydants, le curcuma agite aujourd’hui la planète des scientifiques. Les chercheurs se penchent sur ses effets protecteurs vis-à-vis des pathologies contemporaines : maladies cardiovasculaires, neuro-dégénératives, inflammations, troubles digestifs …

Encore peu d’études ont évalué les effets de la consommation de curcuma. De plus, la plupart d’entre elles ont utilisé du curcuma (ou ses principes actifs) en quantités supérieures à ce qui pourrait être consommé couramment, relevant alors davantage du supplément que de l’épice usuelle.

Un petit miracle pour votre corps

Déjà, il est très nutritif ! Condiment consommé frais en Asie du Sud-Est ou séché et pulvérisé en Inde, il contient des fibres et aussi beaucoup de vitamines : C, E, K, B1, B2, B3, B6 et B9. Très riche en sels minéraux, en manganèse et en fer, il constitue également un très bon apport en potassium, calcium, magnésium, cuivre et zinc.

Cependant, ces qualités nutritionnelles sont les moindres de ses avantages… Ainsi, le curcuma favorise le processus digestif, régule la flore intestinale, atténue les risques de gastrites et d’ulcères, protège le foie, améliore la digestion des corps gras et des sucres et augmente la sécrétion de bile. Il est dès lors particulièrement recommandé en cas de difficultés digestives, de colite, de coliques, de prise d’antibiotiques irritants, de brûlures d’estomac, de gaz et de ballonnements. Et il aide aussi à faire baisser le mauvais cholestérol.

Une de ses propriétés recherchées est sa capacité à lutter contre une bactérie pathogène appelée Helicobacter pylori, qui vit dans l’estomac et s’y rend responsable de l’ulcère gastroduodénal. Les dernières études en attestent.

Un allié contre le cancer

Le curcuma occupe une place importante dans l’alimentation des populations de l’Inde, qui en consomment jusqu’à 2 g par jour. Bien qu’aucune étude ne le démontre directement, il semble y avoir un lien entre la consommation particulièrement élevée de curcuma et la faible incidence de certains cancers (comme le cancer colorectal) en Inde et dans d’autres pays asiatiques. Chez des fumeurs, un essai clinique a démontré que la consommation quotidienne de 1,5 g de curcuma pendant 30 jours diminuait les composés cancérigènes présents dans l’organisme. D’autres études préliminaires démontrent une potentielle activité anticancer de la curcumine lorsque consommée en quantités souvent supérieures à ce qui pourrait être consommé quotidiennement sous forme de curcuma.

Même si les mécanismes d’action restent encore à être élucidés, c’est par ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires que la curcumine pourrait exercer ses effets anticancer. Certains auteurs supposent que la consommation de 1 c. à thé (5 ml) de curcuma par jour pourrait fournir la quantité de curcumine nécessaire pour exercer un effet préventif contre le cancer.


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